Au Nouveau-Brunswick, la loi prescrit que les membres du personnel policier et pompier sont des employés essentiels qui fournissent des services essentiels visant à protéger la collectivité. Ces employés n’ont pas le droit de suspendre leurs services pour favoriser leurs positions à la table des négociations avec leurs employeurs municipaux.
« Nous croyons que les employés chargés d’assurer la protection policière et incendie dans nos municipalités doivent être indemnisés équitablement par le processus de libres négociations collectives », affirme Adam Lordon, maire de Miramichi, porte-parole des cités, des villes des villages de la province et membre de l’Association des cités du Nouveau-Brunswick, de l’Union des municipalités du Nouveau-Brunswick et de l’AFMNB.
« Cette indemnisation doit inclure des augmentations de salaire et d’avantages sociaux qui témoignent des responsabilités de ces employés ainsi que de la réalité économique de la province et des collectivités. Le régime d’indemnisation doit aussi servir les intérêts de la collectivité et appuyer la capacité de la municipalité à attirer et à retenir des pompiers et des policiers compétents. »
Le maire Lordon poursuit en disant que « nous reconnaissons que nos pompiers et policiers sont des travailleurs dévoués qui mettent leur sécurité à risque pour nos collectivités et nos résidents. Nous voulons connaître leur opinion afin d’assurer la durabilité de nos cités, de nos villes et de nos villages. Les coûts des services de police et d’incendie augmentent à un rythme insoutenable, surtout parce que les arbitres qui décident du niveau d’indemnisation lors de l’arbitrage obligatoire ne sont pas tenus de respecter des critères décisionnels officiels ».
Les représentants des cités, des villes et des villages prévoient rencontrer les représentants de leurs syndicats locaux des policiers et des pompiers sous peu afin de discuter des mesures à prendre pour améliorer la durabilité et la prévisibilité des services dans les années à venir.